samedi 26 septembre 2015

Je suis une fille bien

Je suis une fille bien option connasse, a-t-elle publié un jour sur son mur Facebook

Ah oui ! Ben l’option elle se voit bien ces temps-ci !!

Mercredi soir, nous avons rendez-vous chez elle. Je lui ai demandé si on pouvait se voir pour renouer gentiment, que j’aurais une « surprise » pour elle, pour que le week-end à venir entre nous soit cool, qu’elle me relaisse enfin d’un peu d’initiative (ce qui a nourrit notre relation pendant longtemps).

Elle est au lit quand j’arrive, en pull, elle lit un livre que je lui ai passé sur les fantasmes masculins.
On parle un peu sans se toucher, je lui dis que je voudrais donc qu’on trouve un moyen de sortir de notre conflit, et qu’on l’aborde d’une manière différente.
Je me rends ridicule au point de mettre en scène cette phase de discussion, inspirée du tantra, pour au final y renoncer, elle ne voulait pas.
Discussion donc sous la forme de deux monologues en temps équivalent normalement, mais elle a contourné le principe de cet échange, malgré mes explications sur la forme ; je l’ai interrompue une fois, hébété par le début de sa réponse, elle était déjà dans l’affrontement, puis quand j’ai regardé le temps pour voir simplement, elle s’est vexée et s’est arrêtée de parler.
Voilà en quoi je me sens une nouvelle fois ridiculisé par elle, pas moyen de faire autrement que ce qu’elle veut.

Et le contenu donc, résumé :

Mes demandes étaient simples : puisque qu’elle veut demeurer dans la relation, nous restons un plan cul amélioré, elle ne m’impose plus d’être un objet de sa volonté, c’est trop dur, ce n’est pas comme ça que nous avons passé tant de temps ensemble, et je ne veux pas d’une telle place. Et être pragmatique, elle n’a pas beaucoup de temps, ok, on se verra moins, juste quelques soirées dans le mois, sans être à une près, sans avoir de grandes soirées, ou un midi, enfin comme nous faisions quand nous nous sommes connus version plan cul (nous nous étions rencontrés pour ça) ; elle veut voir des amants, ok, un de temps en temps, et elle est aussi sexuelle avec moi.
Qu’elle en parle à sa psy, pour comprendre en quoi ma position, même de plan cul longue durée, n’est pas tenable en l’état.
Qu’elle prenne quinze jours, ou trois semaines pour y penser, et qu’on se voit en attendant juste dans la légèreté, plutôt que de ressasser tout le temps.

Sa réponse :
« Tu m’as connu dans une période particulière de ma vie, tu es à part dans mes relations, mais ma vie a changé.
Je ne peux pas te donner ce que tu veux, tu es amoureux de moi, tu veux que je m’engage, je ne peux pas, j’ai besoin de me retrouver et avec toi, ce n’est pas possible, je ne veux pas être amoureuse, je ne suis pas amoureuse, le sexe ne m’intéressait plus, j’envoie chier les mecs.
Et je ne veux plus te faire souffrir, ça me fait du mal.
Je n’en parlerais pas à ma psy, j’ai d’autres choses à voir avec elle.
Je veux que nous soyons amis. »

Nous avons un peu parlé ensuite, des précisions anodines.

Sauf ça je trouve :
Je lui dis que je ne vais pas me contenter du rôle d’ami, que ça ne m’intéresse pas, je me m’assieds sur elle à califourchon, la regarde.
« A quoi tu penses ? »
« Que je ne suis pas amoureux non plus, malgré des sentiments pour toi, que je perds une maîtresse que j’appréciais beaucoup ! »
« Moi je vois l’homme de qui j’aime être dans les bras ! »

Putain mais qu’est-ce qui cloche dans vos crânes les filles ? Me revoilà homme-doudou !
Ou le souffre douleur d’une femme en régression, ou …
Peu importe ce qui arrive, peu importe son amour pour moi, supposé, renié, peu importe sa vie plus remplie, elle n’est plus la même et me malmène, me fait tout à l’envers.

Par faiblesse, j’accepte de me coucher avec elle dans le lit. Elle vient contre moi pour dormir, me caresse un peu sur le torse, on parle de choses et d’autres pas longtemps.
Un silence de trente secondes…
« Je te dis bonne nuit, je vais partir. »
Pas de réponse.
« Tu dors ? Je m’en vais ! »
« Non ! » geint elle en repliant ses jambes sur les miennes.
« Si je n’ai rien à faire ici ! »
« Putain tu me réveilles pour me faire chier, c’est la dernière fois qu’on passe une nuit ensemble. »
« En même temps, c’est bien ce que j’avais compris ! »
« Tu ne comprends rien ! »
« Non en effet je ne te comprends plus. »
Elle se met en colère : « tu te tais et tu restes là ! »
Je m’éloigne, et me mets à sangloter, je venais heureux de la retrouver, et voilà qu’elle m’a attaché la tête à son lit, je suis mentalement paralysé, je n’ai pas le droit de la toucher, pas le droit de partir, je craque. Trois mois qu’elle m’impose ça, que je m’oppose, et qu’elle insiste dans ses gestes toujours plus castrateurs. Je n’ai pas à l’accepter, et pleurer est un moyen inconscient de retourner ma colère contre moi, de la dédouaner et de prendre sur moi.
Encore plus en colère : « tut, moi je veux dormir, tut, voilà ce que je ne veux pas, un mec qui me casse les tut dans mon lit …etc… »
Elle va aux toilettes, je reste pétrifier alors que je veux partir. J’ai séché ses larmes bien des fois, j’ai toujours été là, et elle me matrone !
Elle revient en grommelant, se recouche.
A peine recouchée, son pied vient sur le mien, plus tard elle viendra contre moi.
Je bous, je tombe en alter-conscience plus que dans le sommeil, où ce ressasse le mal qu’elle me fait, je me rends compte à un moment que j’ai une main sur sa cuisse.
Plus tard, je me réveille la main sur ses seins, elle lovée en fœtus contre moi, nos têtes touche à touche, elle pousse de petits gémissements que je ne parviens pas à interpréter, rien de sexuel en tout cas.
Je replonge dans ma fausse nuit.
Un peu après (une heure, deux ? Impossible de savoir dans mon état de sommeil haché) elle se sera écartée de moi. Je vais rattraper son sein, et me colle contre elle.
Ça ne me calme pas, je me mets même à bander, je me rends compte que j’ai coulé beaucoup déjà.
Je me réveille encore son sein enserré dans ma main. Putain, je m’agrippe maintenant.
Je m’éloigne à nouveau.
Plus tard elle me bouscule, elle était revenue contre moi, ma main était dans sa culotte, sans que je m’en sois rendu compte, ça faisait longtemps que je n’avais pas été somnambule sexuel.
Le reste de la nuit fut du même esprit, une vaste blague désespérante !

Au réveil, elle revient contre moi, embrasse et touche mon torse, émerge doucement.
Elle allume la lumière, je m’allonge sur elle, je bande.
« Aïe, y’a un truc dur ! » dit-elle.
Nous regardons ledit truc. Je soulève son t-shirt pour voir ses seins, les embrasse un peu, m’arrête, la prends dans mes bras.
Je descends entre ses jambes, colle ma bouche sur son short de nuit, essaie de l’enlever, elle m’en empêche avec sa main, j’insiste, elle dit non.
Je la fixe une seconde, ma colère vient en même temps, d’un coup.

Je me lève, m’habille.
« Tu fais quoi ? »
« A ton avis, je m’en vais, tu m’humilies depuis trop longtemps, tu m’as retenu cette nuit, alors que je ne voulais pas, je me casse maintenant. »
« Calme-toi, tu as quel âge ? »
« C’est à moi que tu demandes ça, tu as vu comme tu agis toi ? Pourquoi tu m’as laissé venir hier ? »
« On va encore se quitter en s’engueulant !? »

Dans le couloir, elle me suit.
« Calme-toi ! »
« Non je ne me calme pas, pourquoi tu m’as laissé venir, tu pensais que je venais pour quoi ? Je n’ai pas été clair dans ma demande ? Pourquoi tu me fais subir ça ? Ça n’était pas utile ! »

Je pars, soulagé d’échapper enfin à ce piège !

Je rentre, je vais pouvoir dormir un peu.

Cela fait deux jours maintenant, je suis vide, triste ; je lui ai envoyé quatre sms assez longs hier, pour lui dire que non, on ne comporte pas ainsi, par médiocrité ou lâcheté ou égoïsme, que pendant des mois je ne l’ai pas empêché d’être elle puisque c’est elle qui donnait le ton ; que j’ai toujours été là, même quand ça nécessitait des efforts de ma part, que j’ai été patient, que j’ai enduré des mois pénibles cet été où je demandais juste le droit d’exister ou de partir, et qu’elle me refusait les deux, prétendait m’aimer, puis me repoussait, puis me ramenait à elle pour pleurer quand je partais… Que parler de ça à sa psy me semblait d’une grande importance. Que je ne voulais pas lui dire adieu, mais que je n’avais pas le choix…
Elle n’a pas répondu, elle doit être en plus énervée contre moi, mais peu importe, je suis libéré d’elle et de sa dictature, la tristesse vient de la perte de cette maîtresse qui comptait pour moi, le vide me vient de l’absence d’intensité et de joies dans ma vie en ce moment, de mon impatience à renouer avec la vie et me sentir à ma place, dans une relation, avec une famille, des projets épanouissants à construire.



Et de quatre !

J’ai toujours été gentil, j’ai dominé ma violence masculine très tôt dans ma vie, même été moins violent que mon ex-femme quand tout est parti en vrille.
J’ai toujours été dans l’équilibre et la projection confiante vers l’avenir, au point que mes émotions bonnes ou mauvaises n’étaient que mini-tressaillements.
J’ai toujours voulu vivre en couple, avoir une famille, vivre assez simplement avec elle dans le partage, la confiance, le respect.
J’ai toujours toléré des autres leurs excès, au point de prendre sur moi le plus souvent pour désamorcer, laisser retomber, parler, ou laisser faire souvent, après tout chacun ses défauts.
J’ai toujours été dans la construction à l’échelle de la vie.

Mais mon ex-femme m’a fait la peau, sur tout et n’importe quoi après m’avoir aimé, ou cru m’aimé, comme personne avant elle. Bien sûr, de cette crise sont ressortis les défauts qui la gênaient le plus chez moi, je ne suis pas un homme d’intérieur par exemple, même si je fais volontiers à manger… ayant grandi à la campagne, je travaillais dehors avec les hommes.

Je me suis dit après ma rupture que je ne serais plus que bon, ouvert et dans l’écoute de l’autre, de ses besoins, jamais vantard, ou vraiment le moins possible, sans me prendre au sérieux, et que je corrigerais mes défauts, j’apprendrais ce qu’il me manquait, en continuant de développer mes qualités.

Depuis mon ex, j’ai eu trois relations que je dirais potentiellement sérieuses, en ce sens, que l’autre le pensait aussi, qu’il y avait une vraie attirance. Ces femmes toutes différentes de mon ex, plus solides, positives, avaient cependant toutes un point commun avec mon ex … Allez déjà je raconte :

La première, une escort (violée en répétition par son beau-père…) ; après cette jolie rencontre (vacances), une complicité est venue sur le temps, et malgré la distance. Nous nous sommes revus pour des week-ends variés mais toujours aventureux, toujours financés par moi, pour finir par un stage tantra.
Plus nous nous sommes connus, plus le sexe est devenu rare, et problématique pour elle… et de vrais sentiments (ou plutôt émotions, et attachement) sont nés malgré cela. Je me disais vu ce qu’elle a vécu c’est normal, vu ce que mon ex me reprochait, trop en demander côté cul est une agression pour sa partenaire, soyons patients, sans pour autant omettre de dire mes attentes. Mais si ça le fait entre nous, ça passera ! Et puis le tantra a été un échec, je vous passerai les détails presque sordides, après ça été de pire en pire. Elle m’écrivait encore il y a peu, mais pour quoi faire ? Nous nous sommes tous les deux plus avec le sexe, festif, intense, prometteur, et nous nous voyions en dehors de son activité, avec des petits projets. Je ne voulais même pas être son petit ami si c’était trop lui demander, juste son ami-amant, pour quelques temps, celui avec qui elle souffle et s’extasie.
Mais elle a eu de cesse de me mettre en concurrence  avec des amants de passage, qu’elle jetait, sans jamais se rendre disponible pour nous. Elle réclamait sa liberté, prétendait à la relation mais ne savait pas la vivre, ce fut l’objet du travail en tantra, son objectif, mais jamais pendant le stage elle n’a su jouer le jeu de la relation avec moi, me fuyant souvent dès les ateliers terminés, refusant la pénétration durant les exercices en couples.
A la fin je ne pouvais plus être ni son client, ni son amant, et visiblement pas son petit-ami.

La seconde me plaisait moins physiquement, mais sa personnalité semblait attrayante. En à peine un mois, elle a couché avec quatre mecs, m’a dit qu’elle aurait moins de temps pour moi, et m’a engueulé le jour où j’ai décidé de voir une fille pour la seconde fois, un week-end où elle n’était pas libre. J’ai stoppé net.

La troisième, qui me plaisait beaucoup a construit la relation, tout en s’en défendant pendant quelques mois, je suivais le rythme… puis a projeté beaucoup, m’a beaucoup réclamé, me demandant d’attendre des jours meilleurs pour parler d’avenir, et se conduisant en maîtresse sage, trop pour moi, n’entendant pas mes désirs, je me suis surinvesti en conséquence, et en patience !
Puis les jours devenant encore moins bons quand tout aurait dû se résoudre d’après elle, elle a pris conscience de son amour pour moi, alors qu’elle le combattait, et s’est mise à me repousser de tous ses actes ou presque. L’été fut fort déplaisant, d’autant qu’elle projetait de s’éloigner encore, de voir d’autres hommes, par brochette proclamait-elle devant moi, et de faire tout en tas de choses qui lui prendraient du temps et la rendraient toujours moins encline à me voir.
Quelques disputes nous conduisent à celle-ci ! La dernière je pense, car à toujours vouloir mettre en avant son emploi du temps, ses amis, ses envies (d’ailleurs et d’exaltation sans moi), ses désirs, ses plaisirs, je m’éteins. La dépression me guette, plus jamais je ne veux être un homme que sa partenaire rejette en force, prétendant en même temps m’aimer, être là, ne pas vouloir me perdre, et devenir bientôt peu fréquentable pour un temps, car volage de son côté.
Et bien elle n’a pas le courage de me larguer, ni de devenir une maîtresse explosive pour réunir nos sexualités et se permettre du même coup une liberté que je serais heureux de la voir prendre.

Et de quatre donc, avec ma femme, ces femmes qui disent vous entendre, vouloir construire les jours elles s’autorisent à rêver, mais rester libres, à tout prix, de manière égoïste, et de quatre donc, ces femmes qui vous reprochent de vouloir les enfermer, alors que ce sont elles qui vous tiennent sous leurs pinces à castrer et vous cantonnent au rôle de gentil chien sage et docile.

Je fuyais les femmes qui réclament la monogamie à long terme, la fidélité absolue, même celles qui finalement n’aiment pas vraiment le sexe, de peur de voir mon désir s’éteindre, ou de ne pas supporter la frustration. Aujourd’hui je vais devoir fuir celles qui se réclament libres car par nature elles sont égoïstes et refusent à l’autre le droit d’exister, de souffrir, de s’épanouir dans la relation, ce qui finit par être à la fois castrant et frustrant.

Et de quatre ces femmes que je "quitte" ?

Et bien j’ai encore mis à l’épreuve ma patience, je suis revenu vers elle, elle un peu vers moi, et puis nous avons décidé de nous voir un soir. Ce sera le prochain post !


lundi 2 février 2015

Collection de chimères 2 (ou pas)

C’est loin, des bornes pour la luxure.

C’est loin mais j’y vais. Pas trop motivé pour prendre la route, content d’arriver.

Maintenant que je connais, je fais toujours un premier tour en arrivant, voir, et revoir, traîner dans les allées.

Celle que j’allais voir n’est pas là, erreur de planning…grrrr !

Mais j’y retrouve Jessyca, je prends un show avec elle, et lui offre ce cadeau qui l’attendait depuis deux ans.

Elle fait le job mais, c’est juste agréable, elle est loin et froide, trop pro maintenant. Elle me remercie pour le cadeau ; je lui demande si elle accepterait que j’écrive pour elle, elle dit oui.

Quelques jours plus tard je lui écrirai pour préciser les choses, pas de réponse à ce jour. C’est ce qui me gêne avec elle, j’ai l’impression qu’elle parle à la légère, qu’elle n’ose pas dire non. Je n’aime pas ça.

Je me promène un peu, une fille m’accoste, on parle des « règles »… elle me dit de choisir : c’est comme pour une voiture on prend celle qui nous plaît.

Drôle de comparaison, même si elle est limpide et sans doute partiellement vraie.

Elle me plaît mais non, je regarde encore. Une black, grande et pulpeuse essaie de m’embarquer, elle a du charme, mais non.

Tiens, qu’elle est mignonne cette petite brune.

On se met d’accord sur le temps et le reste, et on va sur le love-bed.

Être allongé, c’est excitant dans l’idée, encore plus en pratique.

Elle se prête à merveille à ma libido, petite, menue, le cul rebondi, les cuisses musclées, un visage sculpté, le regard doux, presque de la candeur.

Je m’allonge, elle s’approche déjà en petite tenue, et bottinettes a talon. On échange quelques politesses, je lui dis de me guider, que j’espère que ce moment lui sera agréable aussi.

Elle ondule a genou, se tourne, minaude (miam !) se caresse doucement, puis alterne avec des mouvements plus dansés et vifs. Elle me montre ses petits seins pointus, les passe sous mes yeux, contre mon nez, me laisse les caresser et l’accompagner dans ses mouvements.

Souvent elles portent des parfums capiteux, Priss sent le corps chaud, moite, à peine mélangé à l’odeur de l’huile qu’elle se fait appliquer sur le dos dans certains shows. Elle sent bon la chair.

Elle se pose à califourchon, recommence avec ses seins, appuie son bassin sur moi et se frotte en me souriant quand je la regarde.

Mes mains ne la quittent quasiment plus, son ventre, ses cuisses, son cul, ses seins, son dos, ses jambes, tandis que mes yeux se repaissent sous tous les angles.
Je n’arrête pas de bander, elle m’allonge, défait ma ceinture, les boutons de mon jean. Faites qu’elle continue !! Elle pose son sexe nu sur mon caleçon et se frotte fort. En grand écart sur moi, elle se laisse retomber sur mon sexe, remonte, retombe…

Puis ses seins viennent à ma bouche, je les embrasse timidement, elle porte un téton à mes lèvres, j’ouvre la bouche, aspire à peine, et la referme, mon ventre se noue.
J’embrasse le deuxième de la même manière, la remercie de me laisser être gourmand.

A quatre patte devant moi, elle se cambre, se caresse le sexe, me montre son cul, je le parcours de mes mains, glisse en son milieu, mais je n’ose pas. Je reste à flanc de colline, tout le long, je ne touche jamais ses lèvres, c’est dur de résister. Mes pensées sont obscènes et débridées, mon corps se retient.

La fin approche, alors j’embrasse son cul, et la respire une dernière fois.

Fin, un petit bisou sur la joue.

Je lui tends sa culotte et la regarde la remettre, elle me dit que je lui ai été agréable, on papote allongés face à face, elle a demi-nue, souriante et surprise de la situation. Je la remercie encore, mes yeux la mangent toujours.

C’était bon, sans artifice malgré les circonstances. Je repasserai.

Un autre tour dans les allées, quelques messages à A. J’aimerais qu’elle partage ça avec moi. Je l’embrasse. Je lui envoie des photos de vibro : il a combien d’oreilles le bleu, non il est nul le rose, trop petit, non non comme Pollux, ouaih je connais le rouge, ah fait voir celui là, ah ouaih ! Intéressant.
Je me renseigne, parait qu’il est vraiment bien.
J’avoue que je suis curieux de le tester, il est beau en plus.

Je retourne voir Priss, moins longtemps juste par gourmandise.

Sur le lit à nouveau, nouvelle danse. Nue devant moi, nue contre moi, nue sous mes baisers intermittents, sous mes mains baladeuses, encore avides de sa peau.

Je mets un peu d’huile sur son dos, la masse, puis la caresse, elle s’offre toujours à mon regard, bouge, frotte son cul contre ma queue.

On finit gentiment. On bavarde encore un peu. Je lui demande comment elle gère ses « fans ». En substance, elle gère, ne se laisse pas envahir, et apprécie les compliments.

Je lui demande une photo, j’adore son regard, mêlé de sexe consommé et d’apaisement, détaché mais présent, sans fard.



Je t’écrirai sur FB, je prendrai des nouvelles.

Elle m’en donne. Cool.
D’ailleurs : je t’embrasse Priss… à cette heure tu dois danser, peut-être sur le lit. Les mecs sont sympas ce soir ?

Je reprends la route, A. va se coucher, je rentre donc directement chez moi, mon désir physique s’apaise, mon esprit reste libidineux, et repasse en boucle : envie d’aller sonner chez A., de la prendre dès mon arrivée, le cul de Priss, le bout de ses seins dans ma bouche, sa petite chatte, le cul de A., A. et Priss ensemble.

Je m’endors un peu shooté au sexe.



jeudi 30 octobre 2014

A l'improviste

L’après-midi touche à sa fin, A. a le ventre chaud. Une semaine que son ventre demande, mais elle doit travailler, penser à ses obligations, les sms journaliers avec son amant du moment ne font que la mettre en feu.
Allez arrête d’y penser, arrête de lui écrire ! Au final, tu voudrais qu’il te parle de cul, qu’il te dise qu’il veut te prendre, tu veux mouiller ta culotte, mais tu n’as pas le temps.
En même temps  y’a Pollux, c’est bien aussi, tu te chauffes avec les sms la journée, et tu défonces à coup de silicone vibrant le soir, tu trempes tes draps en cinq minutes, et tu recommences à l’envie. Et Pollux tu le ranges quand tu veux.
Rha, pour quoi ça te brûle comme ça. Sa chair, sa langue, le reste… et puis sa bouche aussi. Un corps entier quoi ! C’est chaud et doux.

Quelle heure il est ? Allez plutôt que de l’appeler tous les soirs longtemps, tu le vois ce soir, et tu bosses la fin de semaine, tu l’appelles que quand tu vas au lit, avant de prendre Pollux, ou pendant tiens ! Pour l’exciter, tout seul à l’autre bout de son téléphone, ahah !

Coucou, dis, si tu ne sais pas quoi faire ce soir, tu m’accueilles ? Tu me feras ce que tu veux. Ou presque :p

Les minutes passent, pas de réponses. Il fait quoi ton andouille !!
Je l’appelle ? Non, ben non !

Euh, là comme ça !! Tu sais que j’ai toujours envie, mais je ne serai pas libre avant 19h00. Ou presque, ahah !
Ah ben quand même… je te dérange peut-être ? Ok ça me laisse le temps de me préparer. Ben oui presque et puis quoi encore ! :p

Des phares, une musique à fond, ça tourne. La voilà.
Bon petit coup d’œil, les bougies sont en places, le champagne, les fraises, la mangue, les shooters, le pétard.

J’aurais dû me faire une ligne ou deux, et m’en mettre sur la queue. Vite au moins une trace.

Entre ! Ça va ?

Ils s’embrassent à pleine bouche.

T’es en panne de lumière ? Non, tu as dit que je faisais ce que je voulais. Alors, je le fais.
Ah oui ! Là comme ça !
Pourquoi attendre. Tournes toi !

Il lui bande les yeux, passe devant elle, la guide par la main, la fait s’asseoir sur le canapé déplié.

« Donne ta main, voilà cul sec (un shooter), et après tu te déshabilles, complètement. »
« Tiens un deuxième, cul sec. Et oui tu seras un peu saoule. »

Il lui enfile des bottes de lits, passe un grand tissu autour de son cou, attache sa jambe droite repliée à son bras droit étendu, cheville au poignet. De même à gauche.

« Non … Mais tu vas faire quoi ??? »

Sans mot dire, il continue sa mise en scène.
Il la redresse pour qu’elle boive.

« Tiens encore un ! »

Il la recouche, coule du champagne sur son ventre et ses seins, lèche, puis sur ses lèvres, lèche, encore du champagne sur elle, pose une fraise sur sa bouche.

« Tu ne bouges pas. »

Puis une autre sur son ventre, glisse un  bout de mangue taillée comme il faut dans sa chatte, enduit ses seins de chantilly, puis le bas de son ventre.

« Prends la fraise entre tes dents, sans la mordre, sinon tu seras punie. »

Puis il commence à lécher sa peau, passe sa langue dans la chantilly pour l’étendre un peu, croque un bout de fraise, et le passe sur clitoris, en même qu’il joue avec la mangue effilée qui va et vient en elle.
Il apprête un plug, un peu de chantilly encore, sur son cul, des coups de langue, puis il la glisse en elle. Leur souffle s’accélère, il touche ses cuisses, ses fesses. Il présente le plug et le rentre doucement.

« Rappelles-toi, pas le droit de mordre dans la fraise ! »

Elle proteste de manière étouffée et essaie de refuser le plug. Mais son cul s’ouvre toujours plus… encore un peu, en avant, en arrière, hop, voilà le plug avalé, elle se cambre et laisse échapper un soupir, ses poignets voudraient se dégager des liens, ses jambes se secouent.

« T’es coincée, cherches pas ! »

Il prend en bouche le bout de mangue qui sort d’elle, puis le pousse au fond de sa chatte, jusqu’à poser ses lèvres sur elle, lèche l’entrée tout en secouant doucement le plug. Puis la fait aller et venir en elle, finit par la manger dans son sexe.

« Alors cette fraise… tu l’as mordue ? Non à peine ! Laisse la tomber dans ta bouche, et écrase là contre ton palais. »

De la crème sur sa queue, à califourchon sur sa poitrine, il redresse sa tête.

«Ouvre la bouche ! »

Il enfile sa queue blanche dans sa gorge et baise sa bouche sans ménagement. Du jus de fraise et de la crème liquéfiée sortent mélangées au coin de ses lèvres, elle grimace et essaie de reculer sa tête, elle déglutit prudemment pour retrouver de l’aisance et repousser son gland, ses yeux deviennent humide, ses joues rougissent.
Il la laisse respirer, la tire au bord du clic-clac, pour que sa tête tombe à la renverse… ça sera plus confortable !
Debout derrière elle, il se glisse à nouveau dans sa bouche, plus profond, mais elle ne bronche pas, elle l’aspire même. Une véritable avaleuse de sabre ! Sa bouche se fait ample et accueillante.
Il la fouette doucement sur le ventre, et sur la chatte, sur les cuisses et les flancs, ou la caresse avec les lanières tout en se secouant en elle nonchalamment. Des sons sourds montent de sa gorge, elle se tort, tente de se dégager à nouveau.

Il s’agenouille à côté d’elle, embrasse  tendrement sa bouche et son front, allume le pétard.

« Tu ne m’autoriseras pas de photo hein ? Mais tu es attachée, donc je te propose d’en faire, des réussies. Tu te laisses guider, et tu auras le droit de toutes les effacer si elles ne te plaisent pas. Mais là je veux que tu joues le jeu, regardes moi en colère, ou vexée, ou terriblement excitée selon les émotions que tu arrives à remonter. »
« Tiens tire une latte ou une deux. »
« Ouaih, tu veux m’embrumer l’esprit, je suis déjà presque soûle…Tu sais que je n’aime pas les photos. Je serais en presque en colère. »
« Oui mais tu es attachée, alors que vas-tu faire de ta colère ? Si tu veux, tu peux interrompre. Mais si on arrête maintenant tu repars chez toi ! Aujourd’hui c’est moi qui commande. Tu auras le droit à la réciproque si tu veux ! »
« Allez c’est parti ! Juste quelques-unes ! Comme ça déjà, avec tes jambes fermées… puis ouvertes. »
« Comme ça aussi, ta tête à l’envers. Regarde-moi, déteste-moi ! »

Il la mitraille un peu, cherche les plus jolies courbes, pose le fouet sur elle, enlève et remet des fruits, de la crème, essaie avec la bouteille de champagne entre ses jambes.

«  Ah c’est froid, c’est horrible. »
« Ça y est c’est fini. »

Une autre trace avant de reprendre.

Il sort ce gode énorme qu’elle a déjà vu, le lubrifie, et le pose entre ses lèvres, le rentre doucement, puis en pose un autre vibrant sur son clitoris.
Doucement, plus fort, en bougeant le gros dans sa chatte, le plug dans son cul, il la lèche parfois.
Elle bouge de plus en plus son bassin, et ses cris ne sont plus étouffés.
Frotte, vibre, lime… encore, plus fort, plus vite.
Son ventre se tend, son bassin se secoue, elle jouit fort, en un grand jet nourri se répand sur le clic-clac, alors qu’il retire le monstre de son sexe, et vient boire son plaisir goulûment.

Il le remplace par sa queue, puis remet le vibrant sur son clitoris. Je veux que tu jouisses encore.
L’orgasme revient vite, elle crie cette fois et lui demande d’arrêter, les vibrations deviennent insupportables.

Petite pause, puis il recommence. Elle jouit encore en peu de temps, et le supplie d’arrêter cette fois. Mais pas de pause.

« Je veux voir tes yeux ne plus supporter et en redemander en même temps, tu es ma chose encore un peu. »

Ses cris deviennent continus, à la fois sourds et aigus, son corps trésaille presque frénétique, elle essaie de s’enfuir en rampant sur son dos, elle serre ses cuisses pour l’empêcher de la stimuler encore. Elle n’en peut plus, il arrête.

« A moi maintenant. »

Il prend le tissu autour de son cou, le passe sous ses genoux pour les relever et rapprocher sa tête sur sa poitrine.

« Je vais te sodomiser maintenant, et je  jouirai dans ton cul. Et je vais profiter du spectacle, tu es belle. »

Très excité de tout ça il ne lui faut pas longtemps, une fois qu’il s’est glissé en elle pour sentir son plaisir monter, il la baise vite et profond, son cul confortable et écarté par le plug est un délice. Il la contrôle avec le long tissu qui serre son cou et ses jambes et lui offre un angle tellement excitant et efficace pour se chauffer le bout de la queue, soit à l’entrée de son cul encore étroite, soit au fond, fourreau juste ajusté.
Les yeux plantés dans les siens, il ralentit ses mouvements, se cale bien au fond, et se contente d’accompagner l’onde qui monte dans sa queue, pour faire durer ce moment. Il coule en elle et se met à trembler, gronde sourdement et s’affale sur elle.

Il la détache, la nettoie avec une serviette chaude, et se colle à elle.

« Merci de ton offrande. »




samedi 30 août 2014

Tendre Gonzo

Déjà quelques jours qu’ils parlent sur un site de rencontre #piercing #rétrovintage vs #piercing #jardiland…

Echange sympa, dans l’allégresse, l’envie réciproque.
Ils parlent… parlent, puis  se chauffent, se font saliver pour le plaisir, pour que la tension soit là tout le temps, juste en s’y laissant aller, des fois même sans le vouloir, quand leurs esprits s’alanguissent.

Elle, une jeune brune, bien gaulée, en pleine découverte de son plaisir, attirée autant par la situation que par lui. Overbookée, elle se contente de cette parade, son ventre s’en satisfait le plus souvent, mais le soir quand il lui parle, elle se met à bouillonner, elle a envie d’être prise, de perdre pied, de trembler.

Lui, un peu plus vieux, brun et barbu par intermittence, petit gabarit, avide de plaisir, de divinités incendiaires, d’elle ! Et depuis qu’elle a parlé de son plaisir explosif, de ce plaisir qu’elle cherche, il est encore plus en proie à son désir. Il voudrait la voir là tout de suite. Ça fait partie du désir, attendre, fantasmer, mais c’est dur avec elle. Heureusement qu’il a déjà connu ce genre de femme, ça lui permet de ne pas se sentir couillon, de prendre le temps de goûter doucement à cette fontaine, de perdre la raison cinq minutes sur sa chaise, des images trempées en tête, sans se laisser happer complètement.

En attendant, il ne veut plus attendre, ce soir, il a eu envie, au point que se branler le frustrait, qu’il n’arrivait pas à lui dire comme il avait envie d’elle. Peur de réclamer son plaisir sans la connaître assez pour le faire venir.

Elle fréquente un endroit qu’il connaît. Il pourrait y aller cette semaine, un midi peut-être avec un petit repas, il y a de l’herbe pas loin, de l’ombre. Il doit faire beau.

C’est rompre l’attente sans sa bénédiction, la surprendre à un moment qui pourrait la déranger.

Peu importe, c’est trop fort, juste la voir, la sentir, l’embrasser au moins. Elle ne lui en voudra pas, sans doute même que son ventre s’emballera tout de suite. Si seulement.

Lundi matin, réveil difficile, envie de renoncer.

Il prépare son larcin, son ventre se noue sans arrêt. Il lui envoie quelques sextos, elle répond avec entrain, se plaint de ne pouvoir se toucher, mais qu’elle s’en fiche parce que ce soir, elle, elle voit quelqu’un : « chauffe, chauffe moi fort, ce soir je me fais un orgasme du diable, tu m’accompagneras dans mes pensées, vous serez deux à me prendre. »
Peut-être l’aura-t-il prise, seul, avant ce soir !
Dernières vérifications, dernières hésitations. C’est parti.

Un dernier sms pour la prévenir : « soit devant l’entrée vers midi, on mange ensemble. »

Il l’attend, regarde les premiers groupes qui s’extraient des bâtiments, les silhouettes féminines qui s’avancent vers lui.
C’est elle, seule, lunettes de soleil sur le nez, un groupe de fille la regarde venir vers lui. Elles gloussent, les rires montent au travers du brouhaha de la faim.

Bonjour, je n’ai pas résisté, mais tu m’en veux pas hein ?

Sais pas, faut voir comment tu vas t’y prendre, une heure c’est court !
Enfin des fois il faut beaucoup moins de temps ! Viens.





Elle le suit un peu plus loin, à l’abri des regards, ils s’allongent sur des tentures ; adossé à un arbre, il la tient dans ses bras.

Et dans cette position au moins, ils ne se voient pas. Ils se collent sans rien dire, il l’embrasse dans le cou, la touche déjà, partout, serre sa main entre ses cuisses.

Je voulais te toucher… enfin !
Tu as faim ? ou on s’embrasse ? et on mange à la fin ?

Embrasse-moi ! Touche-moi, maintenant que tu es là !

Elle se retourne à califourchon sur lui, l’embrasse a pleine bouche, frotte son sexe sur lui, elle veut en profiter, son ventre réclame.
Il dégrafe son soutien-gorge, attrape ses seins, ses flancs, glisse sous sa jupe, serre ses fesses.
Elle a un peu peur, c’est tellement rapide, elle ne l’a même pas regardé vraiment. Après tout, rien de grave, et puis elle a envie par-dessus tout.

Il embrasse ses seins doucement, les mange avec délicatesse.

Je suis content de te voir, je veux ta chaleur, je veux ton sexe sur ma bouche.

Patience…

Ses mains remontent encore sa jupe, déjà retroussée, glissent sur ses cuisses, et se perdent, une sur son sexe, l’autre entre ses fesses. Il frotte son clitoris sous le tissu, embrasse ses seins encore.

Il l’étend sur le dos, enlève sa culotte, glisse ses doigts sur l’entrée mouillée de son ventre, approche ses lèvres, passe sa  langue doucement, enfin il la goûte, et il va pouvoir boire, un peu, bientôt.

Il embrasse son corps, nouveau, inconnu, excitant. Il la retourne sur le ventre, pour embrasser son cul, son dos, sa nuque, lui dire à l’oreille comme elle est belle. La brûler avec son souffle.

Tu veux jouir ? tu veux qu’on baise sans but, juste pour que tu t’imprègnes de moi, et que moi je devienne ton serviteur.

Prends-moi à ta guise ! Caresse moi simplement, quoique tu me fasses, embrasse moi, montre moi ton désir.

Il se perd à nouveau entre ses jambes, lèche, boit, étreint son cul entre ses mains, plonge ses doigts en elle. Elle est brûlante, mouillée, se cambre, se contracte et retient ses doigts en elle.
Il baisse son pantalon, se couvre, et colle sa queue sur son sexe, frotte, glisse doucement dedans, appuie son corps sur le sien.

Il contracte sa queue en elle, en s’enfonçant à chaque mouvement. Elle répond, se contracte sur lui, l’aspire au fond d’elle.

Ne bouge plus, juste ta queue qui palpite en moi, je veux la sentir. Hummm…
Baise-moi maintenant, doucement. Et regarde que personne ne vienne, j’en reviens pas de faire ça.

Le va et vient en elle, cet endroit, là, qu’il touche au bout de sa queue, ses mains sur ses seins et son ventre, rha c’est trop bon !
Putain, j’aime que tu me baises ! Et je veux jouir.

Elle place ses doigts sur son clito, se frotte, se fait monter.

Plus fort, baise-moi plus fort !
Puis ralentis des fois, accompagne moi quand je monte !

Son sexe gonflé devient de plus en plus sensible, elle se ressert tellement quand elle se concentre et qu’elle appelle son plaisir. Il ne sait pas si il va tenir encore longtemps.
Avec son autre main, elle se bâillonne, pas question de s’empêcher de crier, mais il faut quand même que ça ne fasse pas trop de bruit.

Vas-y, continue, je vais venir bientôt, caresse moi les seins en même temps !

Elle se secoue, des cris étouffés s’échappent d’entre ses doigts, elle frémit, tremble.
Il la retourne doucement, colle encore sa bouche sur sa chatte, lape l’eau qui a coulé sur ventre et sur ses cuisses. Il se branle, la respire et la boit encore un peu, les contacts sur ses lèvres lui deviennent insupportables, elle se plaint sans conviction, sans force, en rétractant son bassin, il jouit dans sa main, repu. Sa tête s’effondre sur son ventre.

Leurs mains se joignent. Leur souffle s’apaise. Ils reprennent leur esprit, s’embrassent.

Il nous reste 25 min pour manger. Tu veux quoi ?

Ils se rhabillent, sourient, mangent sans vraiment d’appétit, l’esprit encore embué. L’air frais de cette fin d’été finit de leur vider la tête. Les mots sont rares.

Elle va devoir y aller. Alors ils se recollent un peu.

Tu viens toujours me voir samedi ?

Ben oui, je ne crois pas que je changerai d’avis mainte…

Eh ! Ehoh ! Réveille-toi, faut dormir ma grande ! Tu t’es endormie y’a 10 min, je sais pas à quoi tu pensais, mais tu as fait des bruits bizarres à la fin, heureusement personne n’a entendu, ils rangeaient déjà leurs affaires pour aller manger. Bon on y va nous aussi, sinon on va se taper une trop grosse queue à la cantine.


lundi 27 janvier 2014

Fin de semaine de merde

Première fois depuis novembre et mes vacances que je me sens vide, plus qu’impatient, et moins confiant. Je n’aime pas ça !
Tout allait pour le mieux dans mon esprit, j’arrivais à écarter de mes préoccupations les filles, le cul, les affaires, à attendre sans crainte, et à vivre, et puis vlam.
Vendredi : ma femme m’annonce qu’elle a une invasion de stade 2 et 3, due à des HPV, contractés on ne sait où, on se sait quand, il y plusieurs années.  Et plutôt que de parler d’elle, de ses craintes, et de me dire qu’on est plus ou moins dans le même bateau, elle commence en colère, malgré ses efforts, et en me prenant pour un gosse. Merde ! Je ne dirai pas ce que j’ai envie de dire, parce que ça ne sert à rien, mais franchement… Elle continue ce dimanche soir, en me remettant un batterie de tests, sans savoir ce qu’ils signifient, comme si je ne l’avais pas déjà faits, comme si je ne prévoyais pas mon suivi, alors que putain je ne me suis jamais tant fait suivre, regarder…
Samedi soir ça allait mieux, j’avais remis les choses en ordre dans ma tête, et vérifier certains points.
Dimanche après-midi donc, fin de sieste. SMS de  A. que je vois la semaine prochaine : moi aussi j’ai hâte du we prochain. Je passe la soirée avec mon nouveau copain (aïe), il est assoiffé de sexe, …et des trucs que je n’ose même pas écrire. J’ai l’impression de ne plus avoir de jambes. Putain d’où ça sort cette tristesse entière, je ne comprends pas plusieurs heures après. Vivement demain.
Je ne dis pas que je n’attendais rien, mais je me sentais libre ! Là forcément, ça risque de changer beaucoup de choses.


Soyons clairs, nous n’avons rien promis, juste dit de gentilles choses, nous sommes loin, je suis marié, et puis plein d’autres choses qui compliquent même la plus simple des relations. Je crois que j’espérais plus de temps, que je croyais…des sottises finalement. Je me disais tout le temps que ça arriverait, que Paris tardait trop, qu’il fallait pouvoir approfondir bien des choses, qu’il fallait savoir ce qu’elle ressentait ou pouvait attendre. Je ne suis pas amoureux, c’est déjà ça… Mais bon, je croyais à quelque chose, et d’un coup ça paraît loin. Lui dire quoi ? Y’ a rien à en dire, c’est la vie, elle doit penser à elle.
Je me demande ? Ma nature profonde, ne jamais prendre vraiment non plus, sauf en de rares cas, n’est-elle pas un handicap ? Et si je l’avais vraiment prise, la plupart des hommes l’auraient fait, surtout qu’elle me l’a proposé deux fois au moins de manière très docile. Vu ce qu’elle a vécu, et les discours de ma femme, je suis naturellement inhibé avec elle, avec toutes. Ai-je manqué de cran, de folie ? N’aurais-je pas dû faire le nécessaire pour la revoir plus tôt ? Qu’aurai-je donné en retour ? Parce que de toute façon, je ne suis pas célibataire. Marié et en manque de corps contre moi, d’esprit féminin dans ma vie. Quel paradoxe quand même !
Je n’ai plus grand-chose à lui offrir si elle a un mec. Même de « mon aide », elle n’aura plus besoin.
Ce n’est pas grave, mais elle me plaisait vraiment, même pour une maîtresse, j’aime les relations qui durent et qui deviennent fortes.
Paris la semaine prochaine, j’ai peur d’être mal à l’aise, de ne pas trouver ma place,  ce que j’ai à lui proposer lui semblera sans doute vain maintenant. Et elle, elle n’aura pas l’esprit libre, elle sait aussi à quel point elle me plaît par principe. Finalement, être bien élevé ne change rien, je ne suis qu’un de plus, parmi tous ceux qui attendent ses faveurs.
Mes fantasmes de secours ne suffisent pas ce soir ! Argh !
Deux heures après, dans un cercle particulier, apparaît le nom de O., ma première maîtresse phénoménale, elle était mariée à l’époque. Je creuse avec celui qui avait l’air de savoir : tu as des nouvelles donc ? Pas trop depuis 3 ans, mais elle va bien, remariée, un enfant, pas loin d’ici. Elle m’a dit que ça a été compliqué avec toi. Ouaih, j’ai été un connard avec elle. Elle m’a bien taraudé aussi.
Enfin je l’ai perdue, et elle vit la vie que je lui proposais, avec un mec qu’elle a connu bien après moi. C’est la goutte d’eau ! Putain de vie de con, y’en a-t-il une qui me convienne ?


Adam.

dimanche 26 janvier 2014

Collection de chimères

Le temps passe, j’ai de drôle d’idées dans la tête depuis que j’ai revu A. Pas forcément celles que vous imaginez. Et dans ce flot joyeux de pensées saugrenues, la dernière à se faire entendre très fort est d’aller dans un endroit que j’apprécie pour le plaisir des yeux au moins, faire quelques repérages d’objets, et tenter d’y rencontrer une « connaissance » assez inaccessible.

Arrivé dans les lieux, je suis surpris du peu de monde. J’ai connu des soirs plus glorieux. Je fais le tour, me renseigne, fâcheuse nouvelle, elle n’est pas là. Ça complique les choses.

Mon petit tour fut surprenant, les filles sont très accrocheuses, d’emblée un mec tente de me vendre un show d’enfer. Voyant que je n’ai pas l’air impressionné, limite septique, il me promet duo lesbien, femme fontaine, actrice porno qui n’a pas froid aux yeux, que je pourrai toucher et voir de très près sous tous les angles. Bon dis comme ça, ça devient impressionnant, je ne l’imaginais même pas réalisable, certains tarifs ne sont pas affichés… Je me demande si c’est légal ? Je demande même s’il ne me ment  pas un peu. Je passerai sur les détails, histoire de ne pas trop en dire, j’ai été trop bien accueilli pour mettre ces gens en difficultés. Plein d’autres tentations s’agitent autour de moi, brunes, petites, blondes, grandes…

Mais ce sera finalement les premières que j’ai vues, les deux filles sont sympas, gracieuses. Je m’engouffre derrière le rideau, m’installe. Musique, le lap dance commence. Très vite mes yeux se fixent sur la brune, son regard est plus soutenu, elle bouge divinement, prend tout l’espace sans effort ; je dois penser à regarder la blonde, je ne voudrais vexer personne. Et puis c’est elle qui se laissera toucher si j’ai bien suivi. Elle se rapproche, m’embrasse la joue, m’effleure, passe vers mes lèvres, laisse sa place à son amie, et ainsi de suite au fur et à mesure qu’elles tombent leurs sous-vêtements, dansent, se caressent et s’embrassent. Leurs seins nus, refaits, deviennent régulièrement l’horizon restreint de mes yeux. La blonde s’assied sur moi, prend mes mains, les passe sur ses hanches, la base de ses seins, se relève, colle son cul sous mon nez. La brune prend sa place, assise sur moi à son tour, elle guide mes mains sur elle, les accroche à ses seins, ils sont tendus, parfaitement ajustés à sa taille de guêpe, soyeux. Je commence à chauffer, je bande vraiment.
Elles passent aux choses sérieuses, se lèchent, la brune gémit dès qu’elle se fait toucher. Elles se rapprochent, se caressent devant moi, s’asseyent sur mes jambes, se godent toutes les deux, la brune revient sur mes genoux, remet mes mains sur elle, les accompagne. J’ai le nez dans ses cheveux, elle sent bon (elles sentent toujours bon et sucré). Elle plante ses genoux sur mes jambes, se hisse, et voilà sa chatte devant ma bouche…rha… j’ai les mains sur sa taille. Elles repartent, dansent, se touchent encore en alternant les pauses. La brune revient, je sens des petites gouttes arriver sur ma main, puis sur ma jambe, mon pantalon semble un voile bien fin, il est humide en quelques secondes. Elle en a mis partout, ça m’excite complètement, je fais mine de m’en plaindre. Ça sèche vite, dit-elle. Elles m’allongent, la blonde descend son cul au-dessus de mon visage, met un gode dans sa chatte et approche l’autre extrémité de ma bouche, elle  manque de fermeté dans son geste… Je ne suis pas une poupée, elle devrait y aller franco. Je ne sais plus trop si on fait mine, ou si elle veut vraiment se branler. La brune la remplace, merde, ma femme va me tuer si je me fais asperger.
Je l’attrape par le cou… humhum, euh niveau MST, tu n’as rien à signaler ? Je suis désolé, c’est compliqué, mais je ne sais pas si je peux te laisser jouir sur mon visage, ma femme pourrait être très en colère après moi. Je ne l’aurais pas fait sans t’avoir demandé la permission…et je me fais suivre comme il faut.
Elle me relève, le show reprend, elle s’assied sur moi, se colle à mon torse, ondule, reprend mes mains, puis quand je les ai posées sur elle, les lâche, et me laisse naviguer à ma guise, accompagner les mouvements de son bassin, toucher ses cuisses. La blonde prend sa place, mais contient davantage mes mains.
Une bise sur chaque joue, fin. Photo.


Même mon téléphone pourtant loin de moi est mitraillé de petites gouttes. Je la taquine… vraiment partout ! elle s’excuse… Non, c’est un fantasme pour moi…
Elles me demandent si ça m’a plu… oui ! Mais c’est passé très vite. On peut te proposer un peu plus encore, on te met torse nu, on se branle sur toi et … euh oui, je vais déjà laisser retomber un peu, on peut prendre deux minutes pour en par... Leur collègue débarque pour m’emmener boire un verre.

Il est lap dancer, acteur X dans des petites productions principalement. Je lui pose pas mal de questions.
Il m’encourage à reprendre un show. T’es un bon vendeur ! Mais je vais déjà aller fumer une clope. Une troisième danseuse vient jouer la jalouse… et moi je n’ai pas le droit de danser pour toi ? Euh ben c’est-à-dire que je ne veux pas faire de peine, mais non désolé. Je me sauve en souriant.

Je regarde divers objets, le choix est limité. Je ressors fumer, m’attarde devant la séance photo d’une amatrice.
La différence avec les pros saute aux yeux, elle est pourtant très jolie, mais son corps  n’est pas tonique, sa peau est imparfaite même de loin. Elles doivent passer un temps fou à se préparer et à s’entretenir. Il m’arrive de lire parfois que les personnes qui travaillent d’une manière ou d’une autre dans le sexe préfèrent avoir des partenaires expérimentés, plus pros finalement. Même ma femme finalement dit ne pas avoir de temps à perdre avec les débutants. Moi je m’en fiche, et pourquoi se restreindre à une seule sexualité ?

L’envie revient, de plus en plus forte. Je vais reprendre un show avec toi, la totale. Et avec L aussi ? Non, juste toi.
En route.
C’est plus simple avec une seule fille, elle a toute mon attention. Elle enchaîne les figures obligatoires rythmant ce genre de show, avec ses pas inamovibles. Je voudrais la voir nue tout de suite. Patience… Elle m’invite à retirer sa culotte, je m’exécute. Recto… verso… les collines et vallées de chair agrippent mes yeux. Assise  sur moi de nouveau, elle m’attrape encore les mains. Je la caresse avec plus d’application et d’envie que tout à l’heure, explore un peu plus son corps ; finalement le lap dance, ça  peut être ultra chaud. A peine s’effleure-t-elle qu’elle a l’air de jouir. A ce point ? Ben oui, je suis multiorgasmique, mon mari m’a débloqué un truc et depuis… Je ne sais pas si je pourrais faire ça sinon. Elle lance de petits gémissements, qui se font forts et aigus par intermittence.
J’ai fait la gauche toute à l’heure ? Je fais la droite ? Euh, je voudrais que tu coules sur mes mains. D’accord. En coupole elles reçoivent son plaisir. Tout ça ! Je frotte mes mains l’une contre l’autre, voilà un de mes grands fantasmes qui se réalise… orgasme cérébral... Je suis gentiment exalté, la tête vide.
Elle s’assied encore sur moi, c’est ainsi que je la préfère… j’ai toujours le droit de la toucher, la voici glissante de partout. Elle s’appuie contre moi. Merci, c’était très agréable, tu n’imagines pas à quel point j’aimerais que tu le fasses sur mon visage. Sérieux ? Oui. Je ne sais pas si je pourrais. Gros coup de chaud. Enfin si tu veux…mais ça n’est peut-être pas raisonnable avec ta femme. Non il ne vaut mieux pas en effet, pis tu m’as déjà assez excité comme ça.  Elle se relève.  Tu as l’habitude de faire cet effet n’est-ce pas ? Oui.
Elle danse encore, embrasse ma joue. Fin. Je lui demande si je peux lui remettre sa culotte, pour profiter encore un peu d’elle. Dans quel sens va ce petit bout de tissu ?
Nous parlons un peu libertinage, vie de couple, photo. Je la remercie, l’embrasse. Tu peux repasser encore si tu veux. Oui je sais, mais ça va peut-être faire beaucoup pour une seule soirée. Tiens voici mon mari…

Parce qu’il faut en parler : j’ai essuyé mes mains dans une lingette désinfectante  avant même de sortir, puis j’ai filé aux toilettes pour me laver les mains plus sérieusement ! Ma femme a fini par faire de moi un  hygiéniste, à raison sans doute.

J’ai faim, je retrouve son collègue au bar. Tiens, alors ton deuxième show ? Très bien. C’est un cadeau pour elle dans le sac ? Ah non, c’est en prévision d’une soirée spéciale, tu sais on n’en a parlé tout à l’heure. Pis non, je ne vais pas lui offrir un cadeau, elle pourrait mal le prendre. Elles ont l’habitude, ça arrive.
Tu retournes la voir quand même ? Oui, je crois que je vais me laisser tenter encore. Viens c’est moi qui les ravitaille, c’est le premier repas de la journée. Je ne sais pas, vous avez peut-être envie de souffler. T’inquiète, la soirée est calme, c’est cool.
Je l’accompagne, c’est vrai que c’est agréable de pouvoir connaître un peu ces drôles de libertins, ils sont normaux, dans l’échange, dès lors qu’on a l’air fréquentable et qu’ils ont un peu de temps.

Une clope, et j’y retourne, après il sera tant de partir. Je la retrouve avec son homme à l’entrée. Tiens, ça tombe bien je te cherchais. Tu veux un autre show ? Oui ! Elle grille la petite file d’attente devant nous, pas moi, je ne suis pas une danseuse… Elle me fait la politesse de m’attendre, j’aime bien les gens prévenant.
Je choisis un show plus soft, sans gode, sans éruption.  Me revoilà devant elle. Une fois nue,  elle se met à quatre pattes, son cul tourné vers moi, je me vois en train de manger son entre jambe.  Re coup de chaud.
Assise sur moi, elle se cale plus que les autres fois, enfin c’est plus doux, elle bouge moins vite, appuie sa tête contre la mienne, frémit un peu sous mes caresses. J’ai l’impression d’être avec une maîtresse. J’aimerais savoir ce qu’elle ressent  dans ce genre de moment, n’est-elle pas blasée ? Pourtant les yeux fermés je me sens plus proche d’elle que de certaines femmes avec qui j’ai libertiné. Finalement peu importe, c’est extrêmement doux et excitant. Du plaisir de l’illusion.
Cette fois c’est la fin, je lui demande une photo dans cette position si… offerte et animale !!


Je l’embrasse, rassasié. Nous parlons un peu encore, quelques détails sont drôles. Je me demande si le sort s’amuse de moi, ou si le hasard continue d’être mon pote. Je ne peux rien dire de précis, mais je pense que je la reverrai, pour des photos, dans un cadre pro. Le fait qu’elle n’habite pas loin de A. me fait me demander si tout ça n’est que coïncidence, ou bon présage. Son corps est magnifique, elle sait poser, elle n’a pas froid aux yeux, j’espère que je serai à la hauteur. Vivement le printemps.

C’est con à dire, peut-être incompréhensible, mais c’est le genre de soirée qui me rend heureux, simplement. Je suis léger, d’autant plus que personne n’est là pour me juger.
C’est une femme que je veux connaître, pour ce qu’elle m’y autorisera. Elle a l’air saine, vivante, énergique. Et puis c’est une sorte de déesse finalement, douée pour tourner la tête, animale, jouisseuse, exsudant son plaisir à l’envie. On dirait qu’elle jouit pour toutes celles qui n’y arrivent pas.

Je repars chez moi saturé d’endorphine. Je ne suis pas loin de la jubilation en remarquant sur la braguette de mon pantalon la trace de ses coups de reins appuyés. Ben oui je suis un cochon.
Et vous savez quoi, le matin, c’est son parfum qui m’a réveillé. A se coller à moi avec application, elle a marqué mon t-shirt de son odeur. La vie est douce, futile, je repense à son corps, je bande.

Pourquoi mon père ne n’a pas emmené voir ce genre de filles à 18 ans. J’aurai tellement appris sur moi, sur mon désir, sur les femmes.



Adam.